26 avr. 2018

Paris au printemps



Ces dernières semaines, Paris avait des airs de vacances. Nous avons profité des beaux jours pour arpenter la capitale en tous sens. En vrac, quelques bonnes adresses testées et approuvées. Bonne journée et viel Spaβ !

Gelati d'Alberto pour une bonne glace comme en Italie
Après une nouvelle séance de coworking  avec Sabine au Nuage Café, je m’étais promis de revenir dans le quartier du Panthéon. Chose faite avec un arrêt indispensable rue Mouffetard pour une glace artisanale d'exception. A Munich, nous dégustions les glaces d’Adriano à Goetheplatz. A Paris, c’est Alberto qui nous fait découvrir les 1001 saveurs de ses sorbets et crèmes glacées dont la glace Alibaba au sésame et à la fleur d’oranger...

Le Planétarium au Palais de la Découverte
Nous nous sommes rendus au Palais de la Découverte pour voir l’expo Pasteur. Emballés par ce musée des sciences en plein Paris, nous avons  pris un pass famille à l’année. Dernière visite en date au planétarium avec un exposé sur le système solaire. Bilan positif puisque personne ne s’est endormi malgré l’obscurité et les fauteurs inclinés très confortables. A l’heure du déjeuner, direction le FIAT CAFFE situé au rond-point des Champs-Elysées pour une pizza Margherita.

Un kebab chez OUR Kebab
Après 10 années passées en Allemagne, les  Kinder sont régulièrement en manque de kebab. Rue de Londres dans le 8ème arrondissement de Paris se niche un kebab gourmet. Chez OUR Kebab, les recettes changent régulièrement. Le jour de notre passage, une broche de boeuf-agneau servie dans une galette de blé avec légumes et sauce blanche, le tout accompagné de frites maison s’il vous plait!

Les Inséparables au théâtre Hébertot
Une pièce recommandée par un ami amateur et connaisseur. Comme il a bien fait! La mise en scène est originale, les  acteurs excellents avec des allers-retours entre passé et présent. 


Le Chalet des Iles au bois de Boulogne
C'est un véritable chalet suisse transporté et remonté pièce par pièce sur cette ile du bois de Boulogne. Pour atteindre le restaurant, il vous faudra traverser en barge le lac inférieur du bois de Boulogne. Une soirée buccolique-chic façon campagne à Paris. Dans le 16ème arrondissement avec en prime une jolie balade à pied depuis le Trocadéro. 

Mon grain de sel
Et dès demain (journée sans grève SNCF à priori), la famille Bretzel prend ses cliques et ses claques direction Amsterdam.

Mémo en V.O. : pièce de théâtre - das Theaterstück

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23 avr. 2018

Portrait franco-allemand / Heike, graphiste à Paris



Ah, la magie des réseaux sociaux ! J’ai découvert l’univers inspirant de Heike sur Instagram avant de réaliser il y a peu que nous étions voisines. Il n’en fallait pas plus pour je décide d’interviewer cette talentueuse et dynamique graphiste pour la rubrique Portraits de Bretzel & Café Crème. 
Bonne journée et viel Spaβ !

Bonjour Heike. D’où viens-tu en Allemagne ?
Heike : Je suis née à Cologne, en Rhénanie du Nord-Westphalie (3 heures et demi de Paris en Thalys).

Comment es-tu arrivée en France ?
Heike : J’étais en deuxième année de langues étrangères à la fac quand j’ai pris la décision de suivre des cours de français à l’Alliance Française à Paris pendant six mois … un séjour que j’ai prolongé:)

Ce qui t’a surpris en arrivant en France ?
Heike : La vie parisienne, sa vivacité, son rythme, son anonymat, les différences qui coexistaient, la taille énorme de cette ville. En me baladant d’un quartier à l’autre, j’avais à chaque fois des impressions de voyages lointains.

Pourquoi es-tu restée en France ?
Heike : J’étais jeune (23 ans) et j’avais besoin de me découvrir dans un nouveau cadre, de me libérer d’une image qui me collait à la peau. De me sentir libre sans être jugée au travers des yeux de ceux qui avaient l’impression de me connaître. Paris était l’endroit idéal pour cette nouvelle aventure.

Se réinventer, ça te parle ?
Heike : Oui, c’est exactement ça. En fait je me suis réinventée deux fois : une première fois au niveau personnel. Une deuxième fois il y a 8 ans, au niveau professionnel quand j’ai pris la décision de suivre une formation longue durée de PAO afin de réaliser mon rêve secret : travailler comme graphiste. Chose faite et sans aucun remord. Le projet pro a bien pris et l’affaire roule !

Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Heike : Difficile à dire. Tout ce qui m’entoure… mes balades dans Paris, le design des restaurants et des boutiques, partout où l'expression artistique se manifeste. Sans oublier la déformation professionnelle de mon métier avec toujours un oeil sur  les logos : sur les camions sur l’autoroute, dans les rues parisiennes, dans des expos, …

Quel est ton quartier de prédilection à Paris?
Heike : Le quinzième arrondissement à la bordure du Champs de Mars, où j’habite. Il y a de tout : des bons commerçants, des espaces verts pour les enfants, des écoles … Un bon mélange.

Une bonne adresse à Paris ?
Heike : Les Cocottes de Christian Constant rue Saint Dominique dans le 7e.

Quelle est ta german touch ?
Heike : Haha, ma german touch ? Je pense tout simplement, ma rigueur et ma fiabilité qui sont aussi indispensables dans mon métier que ma créativité.

Quel est ton mot préféré en allemand ?
Heike : Nicht schlimm ! (pas grave) C’est le mot que mon fils a retenu de sa grand-mère, décédée quand il avait 7 ans. Un mot qui résume toute sa philosophie à la fin de sa vie.

Plutôt voiture ou vélo ?
Heike : Clairement vélo, surtout à Paris. J’adore être en vélo le soir quand la nuit est tombée et que la circulation s'est calmée. Je me sens un peu comme Alice au Pays des Merveilles sur son vélo. Et j’aime être en mouvement dès que je peux car que mon métier me contraint à la position assise pendant des heures.

Quel est ton rythme en semaine ?
Heike : Je travaille à mon compte en auto-entreprenariat. Mon fils est « grand ». Donc, aucun rythme ne s’impose de l’extérieur. Je suis une lève-tôt, qui aime travailler le jour (contrairement à de nombreux graphistes qui aiment travailler le soir ou la nuit). Après, tout dépend de ma charge de travail. Je suis capable de me mettre derrière mon ordi à 7h du matin pour finir à 20h le soir. Par contre, je ne travaille jamais après le dîner.

Quel est ton rythme le week end ?
Heike : Souvent le même que celui de la semaine ;) Soit j’ai des dossiers urgents qui m’obligent à travailler le weekend, soit je me lève tôt pour faire un footing au Champs de Mars ou pour faire un « gâteau surprise » pour le petit-déjeuner. Je me demande si je suis une hyperactive ? ;)

Es-tu connectée ?
Heike : Oui, mais pas excessivement. Je n’ai pas les applis des réseaux sur mon téléphone (sauf Instagram, que j’adore en ce moment). Du coup, ma connectivité se limite au temps que je passe devant mon ordinateur. En revanche, afin d’avoir une visibilité professionnelle, j’ai des comptes sur pas mal de réseaux.

Un secret non avoué…mais avouable ?
Heike : J’ai un faible énorme pour les glaces Berthillon, je pourrais en avaler des litres!

Quels sont tes projets, ton actualité ?
Heike : Continue dans mon métier qui est ma passion. Sinon, j’ai envie de me pencher un peu plus sur l’animation des logos, en gif. On peut faire des trucs très sympas.

Et pour conclure ?
Heike : Merci Florence de m'avoir proposé cette interview. Merci Instagram qui nous a permis de nous rencontrer d’abord virtuellement, et ensuite « en vrai ».

Mon grain de sel
Retrouvez d'autres portraits franco-allemands ici et

Mémo en V.O. : graphiste - die Grafikerin

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13 avr. 2018

Coworking Kozy et gâteau au yaourt


La semaine dernière, j’ai participé au Forum Elle Active 2018 organisé au CESE (Conseil économique social et environnemental) à Paris. Le thème cette année : se réinventer. Inutile de vous dire que ça me parle. Professionnellement mais également personnellement car avoir des ados à la maison permet de se remettre en question très très souvent. 
A l’occasion de ce forum, des rencontres avec des femmes inspirantes  : Marlène Schiappa que l’on ne présente plus, la journaliste Alix Girod de l’Ain dont je suis une grande fan mais aussi Maud Bailly dont le leitmotiv « la vie a plus d’imagination que nous » m’a bien plu ou encore Rachel Vanier à la fois romancière et directrice de la communication chez Station F. Comme quoi, avoir plusieurs jobs à la fois c’est possible et peut être même souhaitable. Un double projet de vie professionnelle : salariée au bureau entourée de collègues et  créatrice solitaire en auto-entrepreneur. Les auto-entrepreneurs, justement, Sophie Vouteau en parle dans  son livre. Pas le côté glamour (ouais j’suis à mon compte et j’bosse dans la com) mais plutôt l’envers du décor, une réalité moins pailletée. Certes, tu es libre mais il faut cumuler de très nombreuses missions pour faire bouillir la marmite. Et puis la gestion familiale, c’est Kiki le Kiki de tous les Kikis qui s’y colle surtout pendant les vacances scolaires avec intrusion des Kinder sur ton lieu de travail. J’ai tenté la pancarte « Ne pas déranger sauf si j’ai gagné au Loto ! » mais je me demande parfois s’ils savent lire. Sinon, tu es souvent seule, non pas face à la mer comme Calo et Passi,  mais face à ton ordi. Et puis, tu trouves toujours le moyen de t’interrompre pour aller lancer une machine, réaliser que tu n’as pas arrosé tes plantes depuis des lustres, démarrer ton Osso buco pour le diner,… Alors avec ma copine Sabine, indépendante également, nous avons décidé de tester le Coworking chez Kozy sur l’heure du déjeuner et l’après-midi avant de filer récupérer Bretzel Jr à l’école.
Chez Kozy, l’accueil est sympa, la musique est bonne, bonne, bonne, y a même Oscar and the Wolf dans la playlist (coeur avec les doigts), le wifi fonctionne bien et le café est relativement calme jusqu’à 15h30 (ensuite les touristes rappliquent et c’est un poil plus bruyant). Un bilan globalement positif pour cette première expérience de coworking si l'on exclut le verre d’eau que mon voisin a renversé sur mon ordi (mais pas de casse zum Glück). Concentrée, j’ai bien avancé sur mes différents  projets. A la carte pour se restaurer, des  plats salés froids et chauds (sans gluten pour certains), des boissons chaudes, des jus pressés et des pâtisseries bien tentantes dont un délicieux gâteau au yaourt à la texture extraordinaire. Cela m’a donné envie de revenir aux essentiels. Je vous propose donc aujourd’hui une bonne vieille recette kinderleicht de gâteau au yaourt réalisable par tous y compris les plus petits. Bonne journée et viel Spaβ !

1 yaourt nature 125g
2 pots de sucre
3 oeufs
3 pots de farine
1 sachet de levure chimique
1/2 pot d'huile
1 orange bio 

Préchauffez le four therm.6 (180°). Versez le yaourt dans un saladier. Ajoutez le sucre et les oeufs. Mélangez. Incorporez la farine et la levure. Mélangez. Ajoutez l'huile et le zeste d'orange et mélangez à nouveau. Beurrez un moule à cake et saupoudrez de sucre glace. Secouez pour retirer l’excédent et versez la pâte dans le moule. Enfournez pour 40 minutes environ. Le gâteau est cuit lorsque la pointe du couteau ressort sèche. Laissez reposer puis démoulez et laissez refroidir le gâteau sur une grille.

Mon grain de sel
Nous avons travaillé au Kozy Bosquet mais il existe deux autres adresses dans Paris  : Kozy Ponthieu dans le 8ème et Kozy Lafayette dans le 9ème.

Mémo en V.O. : gâteau au yaourt - der Yoghurt-Kuchen

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